Gesualdo Bufalino

Gesualdo Bufalino (1921-1996) n’a que rarement quitté sa ville natale de Comiso, dans le sud de la Sicile, où il fut enseignant. Ce n’est que la soixantaine venue qu’il publia son premier livre, Le Semeur de peste, qui l’imposa d’emblée comme un grand écrivain. Bufalino est l’héritier d’une littérature sicilienne dont les deux pôles pourraient être Le Guépard de Lampedusa et les récits de Sciascia : d’une part le vertige d’une culture insulaire pénétrée de multiples apports étrangers, de l’autre la spirale d’une enquête dans le dédale des apparences et des pièges. Gesualdo Bufalino a traduit des œuvres de Térence, de Hugo, de Madame de Staël, de Toulet, de Giraudoux et surtout de Baudelaire, une de ses grandes références.

Chez d’autres éditeurs

Qui pro quo, traduit par Jacques Michaut-Paternò, Julliard, 1993

La Lumière et le Deuil, traduit par Jacques Michaut-Paternò, Julliard, 1991

Cires perdues, traduit par Jacques Michaut-Paternò, Julliard, 1991

Les Mensonges de la nuit, traduit par Jacques Michaut-Paternò, Julliard, 1989

Argos l’aveugle ou les songes de la mémoire, traduit par Ludmilla Thévenaz, éditions de Fallois-L’Âge d’homme, 1988

Le Semeur de peste, traduit par Ludmilla Thévenaz, L’Âge d’homme, 1985 ; 10/18, 1989

 

En langue originale

I languori e le furie, Valverde, Il Girasole, 1995

Bluff di parole, Milano, Bompiani, 1994

Il Guerrin Meschino, Milano, Bompiani, 1993

Opere 1981-1988 [œuvres complètes], Milano, Bompiani, 1992

Il matrimonio illustrato, Milano, Bompiani, 1989

Il malpensante, Milano, Bompiani, 1987

L’amaro miele, Torino, Einaudi1982

Dizionario dei personaggi di romanzo, Milano, Il Saggiatore, 1982

Prix Fernesina-Biblioteca Europea, 1999 (Tommaso et le photographe aveugle)