Rudolf Wittkower
1901-1971. Énergie et persévérance. Tels sont les termes exacts pour définir la vie de cet homme reconnu comme le professeur idéal. Il suivit en premier lieu ses études à l’Université de Munich, puis à celle de Berlin (1923) sous la direction d’Adolf Goldschmidt, enfin à Rome en tant qu’assistant à la Bibliothèque Hertziana alors dirigée par Ernst Steinmann. C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il peut écrire quelques articles dans le fameux Thieme-Becker (1925-1934). Au moment de la montée du nazisme en 1933, Wittkower quitte l’Allemagne pour l’Angleterre. Il est alors co-éditeur du Journal d’abord publié par Aby Warburg puis par Fritz Saxl dans lequel il va contribuer personnellement par quelques articles. Son premier ouvrage est en fait Les Principes de l’architecture à la Renaissance (1949) qui fera montre de son intérêt permanent pour Palladio et plus généralement pour le problème de la proportion en architecture. À partir de 1954, il séjourne de plus en plus régulièrement aux États-Unis et finit par y prendre résidence jusqu’à sa mort. En 1955, il achève son catalogue sur le Bernin et en 1958, son livre intitulé L’Art et l’architecture en Italie1600-1760 ; dans le même temps, il enseigne dans différentes universités dont celle de Columbia. Enfin, en 1969 et 1970, il est professeur à la National Gallery of Art à Washington.
Chez d’autres éditeurs
Qu’est-ce que la sculpture?, Macula, 1995
L’Orient fabuleux, Thames et Hudson, 1991
Art et architecture en Italie, Hazan, 1991
Les Enfants de Saturne, Macula, 1985