Apologie du mensonge gratuit
Slovo
Récits. Traduit du russe
par Anne-Marie Tatsis-Botton
256 p.
21,00 €
ISBN : 978-2-86432-891-9
Parution : octobre 2016
Loin des steppes cosaques, Vladislav Otrochenko galope ici dans des terres de haute fantaisie.
En homme libre, se défiant du temps et de la géographie, il explore sa propre conception de l’espace et visite les grandes œuvres universelles – Catulle, Ovide, Pouchkine, Platonov, Nietzsche, Schopenhauer… Il s’arrête sur certaines bizarreries ou mystifications, s’amuse des incohérences. Dans un cycle de petits textes sur Gogol, il dérape joyeusement vers le fantastique avec la minutie d’un enquêteur policier.
Au-delà de l’ivresse du mensonge, se dégage peu à peu une interrogation puissante sur la réalité et l’histoire. À l’heure où les conflits ébranlent l’Europe, où les peuples se replient et la pensée s’englue dans le présent immédiat en quête de certitudes, la mise à distance est plus que jamais nécessaire. C’est sans doute la seule leçon de la littérature. Par-dessus toutes les frontières, cette défense de la gratuité, des mystères et des opacités a force de manifeste.
Revue de presse
L’Humanité, 30 mars 2017, par Muriel Steinmetz
Le don d’un fils de Cosaques pour la fiction Le « mentir-vrai » d’Otrochenko, des figures soumises à l’action de l’espace sur la conscience.
Vladislav Otrochenko, descendant de Cosaques du Don, est né en 1959 à Novotcherkassk, leur capitale historique. Après une brillante introduction sur « l’action de l’espace sur l’âme et la conscience», il se... Lire la suite
Le Monde, 25 novembre 2016, par Elena Balzamo
Mentir n’est pas trahir « Pour la petite histoire… » Cette formule toute faite et si souvent employée définit parfaitement la mosaïque de brefs récits mettant ici en scène les grands écrivains du panthéon russe – Pouchkine, Tioutchev, Gogol bien sûr… –, mais aussi des auteurs de l’Antiquité, comme Ovide ou Catulle, des philosophes –... Lire la suite
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