Littérature japonaise
Édition bilingue. Traduit du japonais par Joan Titus-Carmel
128 p.
14,70 €
ISBN : 978-2-86432-291-7
Parution : mai 1998
Basho est l’une des figures majeures de la poésie classique japonaise. Par la force de son œuvre, il a imposé dans sa forme l’art du haiku, mais il en a surtout défini la manière, l’esprit : légèreté, recherche de la simplicité et du détachement vont de pair avec une extrême attention à la nature. Le haiku naît donc au bord du vide, de cette intuition soudaine, qui illumine le poème, c’est l’instant révélé dans sa pureté.
Extrait
kono aki wa
nande toshiyoru
kumo ni tori
Cet automne-ci
pourquoi donc dois-je vieillir ?
oiseau dans les nuages
Revue de presse
Journal de l’Aisne, février 1999, par Yves-Marie Lucot
Éloge de la concision Le haïku est un poème bref de trois vers, de cinq, sept et cinq syllabes, soit dix-sept au total. Cette métrique connut au XVI e et au XVII e siècles au Japon de grandes heures dans les écoles de poésie d’Edo (Tokyo) et de Kyoto. Le haïku exprime la sensibilité japonaise. Sa concision synthétise un éveil poétique,... Lire la suite
Scherzo, janvier 1999, par Yannick Mercoyrol
Poursuivant une œuvre de traductrice infatigable des poètes du haïku, Joan Titus-Carmel donne aujourd’hui un florilège d’un des maîtres incontestés du genre, Bashô, qui fait suite aux deux ouvrages consacrés à Ryôkan et Issa chez le même éditeur. On se gardera ici de la pédanterie consistant à brosser l’historique d’un genre devenu familier au lecteur... Lire la suite
Le Mensuel littéraire et poétique, décembre 1998, par Patrick Casson
Joan Titus-Carmel tient la gageure de respecter la métrique japonaise et de donner un équivalent français qui se plie aux cinq-sept-cinq syllabes ; c’est déjà un tour de force admirable mais ce ne serait pas suffisant pour assurer la qualité de la traduction. Si Joan Titus-Carmel plie sa traduction aux inflexions métriques du japonais, ce n’est... Lire la suite
Choisir, octobre 1998, par M. Czarnecki
Le choix des éditions Verdier est remarquablement présenté : le haiku original est écrit à la verticale, précédé de sa prononciation en lettres italiques, suivi de sa traduction française. La beauté de la page imprimée amorce déjà l’entrée dans le monde esthétique des Orientaux. La traduction permet aussi de repérer les mots et leur sens à... Lire la suite
Le Monde, 19 juin 1998
L’édition propose le texte japonais, sa translittération et sa traduction. […] La traduction est simple, naturelle et élégante, sans afféterie.
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