« Personne ne sait comment le désert est entré dans la ville. » Ainsi commence « Luoes », la première des huit nouvelles de ce recueil ; « Luoes », anagramme de Séoul. Une anagramme qui révèle l’étrangeté qui habite ce livre polyphonique.
L’une décide de refuser le vacarme du monde, l’autre urine « pour éteindre le feu qu’il y a au-dehors, en ville », l’un décide de fuguer, mais ne sait, à son retour, s’il n’a pas tout simplement rêvé, un autre vit dans une tour abandonnée et se nourrit des déchets de la ville.
Ici, chacun – à moins que cela ne soit la même personne, au-delà des apparences – semble vivre en exil, entre l’enfance et l’âge adulte, incapable de communiquer avec le monde et les êtres qui l’entourent, et s’en remet à une perception exacerbée des images, des sons, des odeurs pour tenter d’échapper à un devenir fantomatique.
Entretien avec Guka Han, par
(« En sol majeur », RFI, le 12 mars 2020) :Vanity Fair, avril 2020, par Philippe Azoury
AOC, 9 mars 2020, par Johan Faerber
Le Soir, 22-23 février 2020, par Jean-Claude Vantroyen
Sous couverture, 24 janvier 2020, par la rédaction de la RTBF
Le Monde des livres, 23 janvier 2020, par Zoé Courtois
Le Temps, 17 janvier 2020, par Éléonore Sulser
Libération, 11-12 janvier 2020, par Frédérique Fanchette
Focus vif, 9 janvier 2020, par Anne-Lise Remacle
Diacritik, 7 janvier 2020, entretien réalisé par Johan Faerber
Ballast, 5 janvier 2020, par Roméo Bondon
L’Intervalle, 15 avril 2020, par Fabien Ribery
Femmes de lettres, 26 janvier 2020, par Pierre-Élie Pichot
Cheek magazine, 23 janvier 2020, par Pauline Le Gall
La Viduité, 21 janvier 2020, par Marc Verlynde
En lisant, en écrivant, 7 mai 2020, par Flore Delain
« En sol majeur », RFI, le 12 mars 2020 : Guka Han, invitée de Yasmine Chouaki.