La Provence, 30 janvier 2005, par Edmonde Charles-Roux
Comme une chanson triste Un livre puissant, né d’une photo rarement publiée, représentant une femme âgée d’environ 65 ans. Elle porte une robe, un manteau et un chapeau sans âge ni couleur. Elle est assise sur une chaise, les mains croisées, docile, passive, « sans bouger ni rien dire ». Cette femme attend la visite d’un... Lire la suite
Le Monde, 30 janvier 2004, par Patrick Kéchichian
Michèle Desbordes raconte l’histoire immobile de l’enfermement de Camille Claudel durant trente années
Comment donner à éprouver le temps ? Comment le comprendre, dans son urgence et sa précipitation ou son étirement infini, dans sa mesure ou sa démesure ? Aucun romancier, évidemment, ne peut échapper à ces questions. Mais il peut les dissimuler sous... Lire la suite
La Marseillaise, 8 février 2004, par Claudine Galéa
Michèle Desbordes se penche, avec La Robe bleue, sur la fin de la vie de Camille Claudel, sœur de Paul, sculptrice de génie, enfermée trente ans dans un asile.
Paul, mon petit Paul étaient les mots que Camille Claudel aimait à répéter à son jeune frère, devenu le poète et l’écrivain que... Lire la suite
L’Humanité, 12 février 2004, par Jean-Claude Lebrun
Portrait d’un désert En quelques livres, Michèle Desbordes s’est imposée comme un auteur de toute première force. L’on se souvient de l’admirable portrait en clair-obscur qu’elle avait dressé dans La Demande, en 1998. À l’époque de la Renaissance, à l’intérieur d’une demeure des bords de Loire, la servante discrète du plus grand artiste... Lire la suite
La Croix, 19 février 2004, par Francine de Martinoir
Camille, au temps suspendu Dans l’histoire familiale des écrivains, il existe parfois des pièces condamnées, où longtemps des femmes ont été enfermées, laissées dans l’ombre, comme si elles pouvaient porter tort à leur illustre parent : Adèle, la fille de Victor Hugo, Camille, la sœur de Paul Claudel, ont toutes deux été menées aux limites d’elles-mêmes... Lire la suite
La Quinzaine littéraire, 1er mars 2004, Par Gabrielle Napoli
Silence et souffrance Nous savons déjà tout, ou presque, de l’histoire de Camille Claudel, de sa solitude et de sa folie, de son enfermement pendant des décennies. Pourtant, le dernier ouvrage de Michèle Desbordes donne un éclairage nouveau à la vie de l’artiste. La Robe bleue, biographie romancée de la sculptrice, plonge... Lire la suite
La Libre Belgique, 12 mars 2004, par Monique Verdussen
La femme qui attendait Un poignant portrait de Camille Claudel vue depuis ses années d’enfermement.
D’abord, une douleur. Une douleur et une lassitude. La lassitude du temps qui passe et n’en finit pas de passer, pesant, interminable. Et puis, à la douleur et à la lassitude, s’ajoute la... Lire la suite
Libération, 1er avril 2004, par Jean-Baptiste Harang
Folle Claudel Une femme assise sur une chaise dans le parc de l’asile attend son frère Paul. Elle est la honte de la famille Claudel. Michèle Desbordes lui offre La Robe bleue.
C’est une histoire d’amour, comme toutes les histoires qu’on aime. L’histoire d’une femme qui attend un homme.... Lire la suite
Le Magazine littéraire, mai 2004, par Valérie Marin La Meslée
Michèle Desbordes signe un livre infiniment sensible sur le destin arrêté de Camille Claudel.
Dans un silence lourd de vains espoirs, une femme, assise sur une chaise, devant son pavillon, attend. C’est Camille Claudel, sculpteur, sœur de l’écrivain et maîtresse de Rodin que Michèle Desbordes nous fait rencontrer... Lire la suite
Madame Figaro, mai 2004, par Clémence Boulouque
La Robe bleue Elle attend un visiteur, dans un parc. L’homme s’appelle Paul. Elle a pour nom Camille. Camille Claudel, pendant trente années, a été internée à Montdevergues, près d’Avignon. Depuis ce jour où sont venus la chercher des hommes vêtus de blouses blanches, la conduisant à Ville-Évrard, avant de la transférer, en 1914, loin... Lire la suite