Une vallée, des peuples anciens, un·e enfant du futur, des régions lointaines, une mère et une tante, les forêts de guerre, le compost, un poirier… telles sont les lignes qui se tressent et s’enchevêtrent dans cette fiction généalogique qui ne se limite pas à la famille mais s’ouvre à la multiplicité des liens et des attachements.
Louise Bentkowski, Constellucination
PREMIER ROMAN en librairie le 22 août
Enquête sur les enjeux existentiels de la lecture de romans, Sur les lieux interroge la pratique et le désir des lecteurs qui se rendent sur les lieux de la fiction.
L’essai se déploie sous une forme résolument narrative, comme une odyssée, un périple circulaire de Constantinople à Istanbul, de Chateaubriand à Orhan Pamuk, en passant par Flaubert, Proust, les Goncourt…, un voyage à la fois dans l’espace et dans le temps, pour décrire l’évolution et l’état présent du souci littéraire.
Christophe Pradeau, Sur les lieux
En librairie le 24 octobre
Dans la variété des thèmes analysés dans ces quinze essais, le lecteur découvre peu à peu qu’un fil les relie : « la lettre tue, l’esprit vivifie ». Cette parole de Paul opposant la loi des Juifs et la foi des chrétiens, Carlo Ginzburg la corrige : la lettre tue ceux qui l’ignorent.
Carlo Ginzburg, La lettre tue
Traduit de l’italien et de l’anglais par Martin Rueff. En librairie le 17 octobre
Les transformations que réclame notre époque, face à l’épuisement de notre système productif et la désagrégation de la vie commune, ne sont pas uniquement d’ordre économique, social ou politique, il en va d’abord de notre rapport au temps.
Repenser notre « sens du temps », déterminer les conditions de possibilité d’une construction apaisée et maîtrisée de la durée, en vue de pouvoir vivre et agir avec responsabilité à l’égard de la réalité présente autant que des générations futures – tel est ici l’enjeu.
Pierre Caye, Seul le temps nous appartient
En librairie le 3 octobre
« Ce que j’ai le mieux connu de lui, c’est son silence – un silence qui a fini par faire de moi une archéologue de sa pensée et de son œuvre. »
Francesca Pollock, Mon Pollock de père
En librairie le 3 octobre
— Écouter des extraits lus par Francesca Pollock et Rodolphe Burger
Une langue pleine de fulgurances, quasi incantatoire, pour s’adresser une dernière fois au père disparu et nommer ce qui a été passé sous silence – pour que cesse enfin de triompher la culture de la mort.
Josef Winkler, Le champ
Traduit de l’allemand (Autriche) par Bernard Banoun. En librairie le 12 septembre
« De lui, il me reste seulement le stylo. Je l’ai pris un jour dans le sac de ma mère où elle le gardait avec d’autres souvenirs de mon père. Un stylo comme l’on n’en fait plus, et qu’il fallait remplir avec de l’encre. Je m’en suis servie pendant toute ma scolarité. Il m’a “lâchée” avant que je puisse me décider à l’abandonner. Je le possède toujours, rafistolé avec du scotch, il est devant mes yeux sur ma table de travail et il me contraint à écrire, écrire. »
Sarah Kofman, Rue Ordener, rue Labat suivi de Autobiogravures
En librairie le 26 septembre
Dolores Prato apporte sa sensibilité à la fois mélancolique et joyeuse à ce monde romain qui se transforme en Histoire bien vivante et réelle.
À travers l’évocation si singulière de la Ville éternelle, elle pose des questions cruciales, qui font écho à notre contemporanéité, et exprime avec clarté un amour inconditionnel pour le peuple.
Dolores Prato, Rome, rien d’autre
Traduit de l’italien par Laurent Lombard et Jean-Paul Manganaro. En librairie le 3 octobre
« Ce livre inclassable poursuit un chemin éblouissant, aussi rude que bouleversant, porté par cette question en forme de leitmotiv : “Que faire de tous ces morts, où vivre, comment s’aimer ?” »
Michel Abescat, Télérama
Mathieu Riboulet, Les Œuvres de miséricorde
En librairie le 26 septembre
— Écouter un extrait lu par Marie-Hélène Lafon et Serge Renko
De 1502 à 1504, Léonard de Vinci et Machiavel parcourent les chemins de Romagne, inspectent des forteresses en Toscane, projettent d’endiguer le cours de l’Arno. Un même sentiment d’urgence les fait contemporains. Il ne s’agit pas seulement de l’Italie : c’est le monde qui, pour eux, est sorti de ses gonds.
Patrick Boucheron, Léonard et Machiavel
NOUVELLE ÉDITION ILLUSTRÉE en librairie le 26 septembre
Un chant âpre et fascinant, qui emporte celui qui écoute vers un point de vertige où s’évanouissent ensemble l’éphémère et l’éternel.
Julio Llamazares, La pluie jaune
Traduit de l’espagnol par Michèle Planel. En librairie le 3 octobre
Dans un style sans fioritures et souvent drolatique, l’itinéraire d’une femme sauvage sans concession.
Eva Baltasar, Mammouth
Traduit du catalan par Annie Bats. En librairie le 22 août
Sensible aux destins brisés, Béatrice Commengé désirait depuis longtemps découvrir Tomis (aujourd’hui Constanţa), ce port de la mer Noire où Ovide fut relégué et où il mourut. Mais, au moment où elle s’apprête à entreprendre le voyage, au seuil de l’année 2020, en mars plus précisément, le monde s’arrête soudain pour un temps indéterminé…
Béatrice Commengé, Ne jamais arriver
En librairie le 5 septembre
Voyager vers Trieste, Esna, Kastellorizo, Sismaringen, voyager vers des noms magnifiques, vers des écrivains dont les mots se confondent avec les lieux, comme le bleu des yeux de Joyce se confond avec la lumière bleue de Trieste.
Béatrice Commengé, Voyager vers des noms magnifiques
En librairie le 5 septembre
Actualités
Constellucination, de Louise Bentkowski, est lauréat du prix des Inrockuptibles du premier roman.
Et il figure dans les sélections 2024 du prix Wepler-Fondation La Poste, du prix Révélation d’automne de la SGDL ainsi que dans la sélection 2025 du prix des Lycéens de Sceaux.
Le champ, de Josef Winkler, figure dans la deuxième sélection 2024 du Prix Médicis étranger.
Josef Winkler est le lauréat 2024 du prix autrichien Franz-Kafka, pour l’ensemble de son œuvre.
Ne jamais arriver, de Béatrice Commengé, figure dans la première sélection du prix Décembre 2024.
Contrefeu, d’Emmanuel Venet, figure dans la sélection du prix des Lecteurs de la ville de Brive 2024.
Christophe Manon est le lauréat du prix Heredia de l’Académie française, pour Porte du Soleil.
Élise Goldberg est la lauréate du prix Les Inrockuptibles du premier roman et du prix littéraire de la Porte Dorée pour Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie.
Le livre figure dans la sélection 2024 du prix Pauline de Simiane, qui récompense un premier roman ainsi que dans la sélection du premier Prix littéraire inclusif.
Le roman de Najat El Hachmi Mère de lait et de miel (traduit du catalan par Dominique Blanc) figure parmi les finalistes du prix Lorientales 2024.
Robert Menasse est le lauréat 2023 du prix du Livre européen, pour L’Élargissement.
Marc Crépon est le lauréat 2023 du prix Clarens du journal intime, pour son Journal de Moldavie.
Antoine Wauters est le lauréat 2023 du prix Victor-Rossel, pour Le Plus Court Chemin.
Le prix Étienne-Dolet 2023 est décerné à Anne Coldefy-Faucard, pour son œuvre de traductrice de littérature russe.
Chez Verdier, elle est codirectrice de la collection « Poustiaki », traductrice de Nikolaï Gogol, Iouri Annenkov, Sigismund Krzyzanowski, Boris Vakhtine et Vladimir Sorokine.
Lutz Seiler est le nouveau lauréat du très prestigieux prix Georg‑Büchner.
Aux éditions Verdier, dans la collection « Der Doppelgänger » : Le Poids du temps, Kruso et Stern 111.
Yoko Tawada, et sa traductrice Dominique Palmé, remportent le prix Fragonard de littérature étrangère 2023, pour En éclaireur.